Revues générales

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La reconnaissance précoce des signes annonciateurs de PIMS (fièvre et signes digestifs dans 70 % des cas) et de ceux de décompensation cardiaque (polypnée, instabilité tensionnelle, tachycardie, hépatomégalie) est cruciale, et a pour but essentiel d’optimiser la prise en charge et d’éviter la mortalité.
La présence de signes de décompensation cardiaque implique le transfert via une régulation du Samu vers une unité de soins intensifs pédiatriques. S’ils ne sont pas présents, l’enfant doit être adressé sans délai dans un service d’urgences pédiatriques pour une évaluation initiale et une orientation ultérieure adaptée. La recherche d’une preuve d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 ne doit pas différer la prise en charge.

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Un enfant qui suce son pouce est très mignon en photo, mais faut-il le laisser faire très longtemps si on souhaite lui éviter le port d’un appareil orthodontique à l’adolescence ? Et combien d’enfants voit-on dans la rue avec une tétine en bouche ? Cet article présente quelques conseils pour le pédiatre afin d’aider les parents à supprimer ces mauvaises habitudes.

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Les cardiopathies congénitales nécessitent une prise en charge chirurgicale ou interventionnelle dans 50 % des cas. Leur anatomie et leur histoire naturelle déterminent le degré d’urgence d’intervention de la naissance jusqu’à l’âge adulte. Certaines cardiopathies mènent rapidement au décès sans intervention en période néonatale, pendant que d’autres seront diagnostiquées en l’absence de symptômes à l’adolescence ou à l’âge adulte.
L’objectif de leur prise en charge est d’intervenir au bon moment afin de permettre la survie, si elle est menacée, ou de prévenir les complications à court, moyen ou long terme : l’insuffisance cardiaque par hyperdébit, cyanose chronique, dilatation ou hypertrophie ventriculaire par surcharge barométrique ou volumétrique, l’hypertension artérielle pulmonaire et, enfin, les troubles du rythme et la défaillance cardiaque tardive.

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L’obésité de l’enfant est due à une programmation génétique des centres cérébraux de régulation du poids à un niveau plus élevé. C’est une injustice de la nature. Les endocrinopathies ne sont pas des causes d’obésité mais un diagnostic différentiel, il ne faut donc pas systématiquement les rechercher. Les complications fréquentes (insulinorésistance, dyslipidémies, stéatose hépatique, douleurs, asthme, troubles des règles, vergetures) sont bénignes et ne nécessitent le plus souvent aucun traitement spécifique. Les complications graves (diabète, hypertension artérielle, stéato­hépatite, épiphysiolyse de la tête fémorale, apnées du sommeil, hypertension intracrânienne) sont exceptionnelles. Les principales complications sont psycho-sociales, à l’origine de la souffrance morale des enfants obèses et de leur famille. Aucun bilan sanguin systématique ne doit être prescrit, les explorations doivent uniquement être orientées par la clinique.
Le traitement repose sur une restriction énergétique cognitive éventuellement associée à une augmentation de l’activité physique. Il nécessite un soutien psychologique permanent pour apporter la motivation nécessaire afin de tolérer les frustrations. Les résultats thérapeutiques sont décevants mais ils n’influent pas sur le pronostic pondéral ou cardiovasculaire à l’âge adulte. La prévention de l’obésité est inefficace.

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L’épiphysiolyse fémorale supérieure (EFS) est la pathologie de hanche la plus fréquente de l’adolescent et du grand enfant. Si l’obésité est le principal facteur de risque d’un glissement épiphysaire en période pubertaire, de nombreux autres facteurs ont été identifiés. Une EFS dite “secondaire” à une pathologie systémique doit être évoquée lorsque l’âge est inférieur à 10 ans ou supérieur à 15 ans. L’EFS peut être secondaire à des troubles endocriniens tels que l’hypothyroïdie, à des maladie métaboliques ou rhumatologiques, ou à la iatrogénicité d’une radiothérapie.
Quelle que soit la cause, le diagnostic d’une EFS est clinique et nécessite une radiographie de face et de profil. Sa prise en charge est toujours une urgence chirurgicale.

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L’asthme de l’adolescent est une maladie chronique fréquente, prise en charge par un traitement inhalé en cas de symptômes associé éventuellement à un traitement inhalé quotidien. Depuis 2019, le GINA (Global Initiative Against Asthma) a inclus dans ses recommandations de prise en charge de l’asthme persistant léger la possibilité d’utiliser l’association corticostéroïdes inhalés (CSI) + formotérol comme traitement de secours seul ou comme traitement de secours et de fond. Auparavant, le traitement de secours était toujours les bronchodilatateurs de courte durée d’action, les CSI étant réservés au traitement de fond.
Ce nouveau schéma thérapeutique repose sur des preuves scientifiques solides et doit être une possibilité de traitement chez l’adolescent, tout en favorisant l’observance grâce à l’adhésion du patient via une bonne éducation thérapeutique.

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Les laits infantiles ont pour objectif de se rapprocher de la composition du lait de mère d’un point de vue nutritionnel, mais également pour ses propriétés physiologiques et immunomodulatrices. De nombreuses études ont démontré que le microbiote intestinal est étroitement corrélé à la maturation du système immunitaire et au développement des maladies atopiques chez les nourrissons. Un nouvel enjeu pour les industriels est donc de développer des laits infantiles afin que le microbiote des nourrissons soit le plus proche possible de celui de ceux de référence, à savoir les enfants allaités nés par voie basse.
Dans cette revue, nous verrons les moyens employés pour tenter d’améliorer la composition des laits infantiles et les bénéfices attendus pour les nourrissons au niveau du microbiote, de l’immunité et de l’allergie.

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La prise en charge du nouveau-né grand prématuré évolue constamment. Deux grandes tendances caractérisent les changements observés au cours de ces dernières années. Premièrement, celle du soin orienté vers une réduction de son caractère invasif, s’illustrant notamment dans le domaine de la ventilation. Deuxièmement, celle de la reconnaissance de l’impact de l’environnement hospitalier au sens large sur le devenir des enfants.
L’aménagement de cet environnement en en limitant les nuisances, en y développant des soins individualisés dispensés par des personnels soignants expérimentés et en favorisant la place des parents est aujourd’hui une des perspectives les plus prometteuses en termes de neuroprotection.

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Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique qui affecte approximativement 1 % des enfants et adolescents. Il impacte la qualité de vie des enfants mais aussi de la famille. Sa physiopathologie chez l’enfant est superposable à celle de l’adulte, néanmoins son expression clinique diffère. De même, les options thérapeutiques calquées sur celles des adultes relèvent souvent de traitements hors AMM, elles requièrent d’être adaptées aux particularités de l’enfant et à une stratégie thérapeutique sur le long terme.

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Fréquente et grave à l’échelle mondiale, la pneumonie aiguë communautaire de l’enfant a une morbidité élevée mais une mortalité très faible dans les pays à ressources élevées comme la France. L’incertitude diagnostique et étiologique (virale, bactérienne, co-infection) est à l’origine d’une surestimation du diagnostic positif et d’une prescription antibiotique par excès. Cet article fait le point sur les indications thérapeutiques ambulatoires selon les caractéristiques cliniques, radiologiques et étiologiques de ces infections très majoritairement virales chez le jeune enfant.

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