Un p’tit truc en plus
Ne nous souhaitez plus “Bon courage !”
J’avais autrefois interrogé des jeunes étudiants en médecine à propos de leurs propres définitions du handicap. Ils avaient été nombreux à répondre : “C’est un manque et surtout pas une différence.”*
“Je n’y arriverai pas”, avait confié un enfant handicapé moteur au professeur des écoles qui l’invitait à modeler de ses mains un personnage qui lui soit familier. Cet enfant pouvait croire qu’il n’arriverait pas à créer le mouvement qui était en lui et à offrir à tous les regards ce qu’il ne pensait pas pouvoir faire avant de l’avoir fait.
Syndrome des jambes sans repos : une nouvelle entité chez l’enfant
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est souvent méconnu…
“Y en a marre des cauchemars” ou quelques trucs et astuces avant d’aller chez le psychiatre
Les cauchemars viennent perturber la nuit des enfants et la vie de leurs parents. Ils prennent une place importante dans les consultations pédiatriques, où se posent des questions multiples et des demandes de conseils. Cet article propose, en réponse, des astuces toute simples, des petites mesures qui peuvent calmer les angoisses et qui permettent de faire face à la situation des cauchemars. Le recours à l’avis du psychiatre de l’enfant ne s’impose pas nécessairement car les choses sont susceptibles de rentrer dans l’ordre sans un travail spécifique sur l’angoisse. Ce travail trouve sa place dans le rôle de prévention qui incombe à la pédiatrie car les conséquences des troubles du sommeil peuvent être sévères.
Cardiopathies congénitales : ce que le pédiatre de maternité ne doit pas méconnaître
Les progrès du diagnostic anténatal ont permis une amélioration du pronostic des cardiopathies congénitales. La naissance de l’enfant est organisée dans une structure adaptée au type de cardiopathie. La prise en charge cardiologique et de réanimation est précoce en cas de cardiopathie critique ou compliquant l’adaptation cardiorespiratoire.
L’examen du nouveau-né à la naissance est méticuleux, car les malformations associées sont fréquentes pour certaines cardiopathies et échappent parfois au diagnostic anténatal. Elles peuvent elles-mêmes nécessiter une prise en charge urgente et changer le pronostic.
L’expérience du pédiatre de maternité lui fait apprécier l’enfant dans sa globalité, ce qui lui permet de ne pas sous-estimer des risques associés, parfois oubliés dans le contexte de cardiopathie (risque infectieux, métabolique…).
La rencontre avec les parents est un moment important dans ces grossesses très perturbées par le diagnostic fœtal, mettant souvent à mal les représentations que se font les parents de leur enfant.
Particularités des conjonctivites infectieuses de l’enfant
La conjonctivite du nouveau-né doit être nettement différenciée des conjonctivites du nourrisson et de l’enfant. En effet, elle est rare mais potentiellement très sévère, principalement secondaire aux pathogènes responsables des maladies sexuellement transmissibles comme Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeæ ou Herpes simplex virus. A l’inverse, les conjonctivites de l’enfant sont fréquentes et bénignes dans la plupart des cas.
Chez le nourrisson, la prescription d’antibiotiques est la règle. L’usage des antibiotiques n’est pas systématique après 2 ans. La survenue de récidives infectieuses fera rechercher une imperforation des voies lacrymales.
Stentys : tout le potentiel d’une success story
L’infarctus du myocarde aigu touche 100 000 personnes chaque année en France et 900 000 personnes aux Etats-Unis.
Le Dr. Renu Virmani, médecin de renommée internationale, a présenté le 26 mars 2012 à Chicago lors du congrès annuel du Collège Américain de Cardiologie (ACC), les conclusions d’une nouvelle étude réalisée sur 59 patients. Cette dernière a mis clairement en exergue la difficulté pour un chirurgien de déterminer avec certitude le diamètre de l’artère, entraînant potentiellement un risque d’erreur dans le choix du stent adéquat. Or la conséquence majeure d’une mal-apposition d’un stent conventionnel (sous-dimensionné ou surdimensionné) est l’augmentation significative des risques de récidives.
L’investissement immobilier avec déficit foncier
Il faut bien le reconnaître, certains régimes d’imposition défient toute concurrence ! Ainsi, parlait le gérant d’une SCI ayant opté pour l’impôt sur le revenu. Il n’avait encore rien vu ! Il allait bientôt être rattrapé par l’augmentation des prélèvements sociaux et la création probable d’une nouvelle tranche d’imposition sur le revenu à 45%.
Comment dépister l’amblyopie le plus tôt possible ?
La connaissance des situations à risque d’apparition d’un trouble visuel et des signes d’appel d’une anomalie de la vision chez l’enfant s’impose à tous les professionnels de santé et de la petite enfance en raison de la prévalence des facteurs amblyogènes et de la nécessité d’identifier une amblyopie quand elle est encore réversible (soit avant l’âge de 6 ans). L’examen ophtalmologique avec une mesure de la réfraction objective sous cycloplégique reste le seul examen de référence pour le diagnostic d’un trouble visuel chez l’enfant.
Rétinoblastome : quels sont les signes que le pédiatre ne doit pas manquer ?
Le rétinoblastome est la tumeur maligne oculaire la plus fréquente de l’enfant. Il s’agit d’une pathologie rare puisqu’en France 50 nouveaux cas seulement surviennent chaque année. Dans les pays industrialisés, son pronostic vital est bon avec plus de 95 % de guérisons. Malheureusement, la conservation oculaire n’est pas toujours possible et, lorsque l’œil est conservé, le pronostic fonctionnel dépend de la taille et la localisation des tumeurs rétiniennes. Tous les enfants atteints de rétinoblastome bilatéral ont une anomalie constitutionnelle du gène RB1, l’âge médian au diagnostic est de 12 mois. Les formes unilatérales surviennent chez des enfants plus âgés (âge médian 24 mois) et 10 à 15 % des enfants atteints sont porteurs d’une anomalie du gène RB1. Les signes révélateurs que le pédiatre ne doit pas manquer sont principalement la leucocorie et le strabisme. Le pédiatre doit également être alerté dans le suivi de tout enfant dont l’un des parents a été soigné d’un rétinoblastome, même unilatéral, ou lorsqu’un examen cytogénétique constitutionnel, réalisé dans un cadre d’anomalies du développement, de dysmorphie et /ou hypotrophie, a montré une anomalie impliquant la région du gène RB1 (13q14).
Editorial : Intérêt d’un dépistage visuel précoce chez l’enfant
De la fragilité et de la plasticité de la fonction…
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