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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

L’année pédiatrique 2020
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L’actualité en infectiologie en 2020 a été sans nul doute marquée (voire monopolisée) par la pandémie liée au SARS-CoV-2. En décembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est alertée à propos de cas de pneumonies sévères en Chine dans la ville de Wuhan. Le virus responsable est secondairement identifié comme étant un nouveau coronavirus appelé SARS-CoV-2 (Severe Acute Respiratory Syndrom Coronavirus 2).
La maladie associée à ce virus est nommée la COVID-19 (COronaVIrus Disease 2019) [1]. Le caractère zoonotique de ce virus est suspecté devant les résultats de l’enquête épidémiologique autour des premiers cas, retrouvant une origine de l’épidémie dans un marché de Wuhan où la promiscuité avec les animaux est importante. En juillet, des analyses de 1 200 coronavirus retrouvés dans des chauve-souris en Chine permettent d’identifier un virus très proche (RATG13) avec une homologie de 96 % dans la chauve-souris fer à cheval de la province du Yunnan [2]. Cependant, les 4 % de différence entre les 2 génomes, traduisant plusieurs années d’évolution, font émettre l’hypothèse d’un hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme, à l’instar du SARS-CoV transmit de la chauve-souris à l’homme via la civelle ou du MERS-CoV transmit de la chauve-souris à l’homme via le chameau.

L’année pédiatrique 2020
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Nous pourrions bien sûr résumer l’année 2020 en un mot : coronavirus. Mais finalement, nous, pédiatres, avons été préservés de cette épidémie. Peu d’enfants atteints, peu d’enfants symptomatiques, encore moins d’enfants sévèrement infectés. Et “grâce” au premier confinement de mars, une moindre circulation des virus saisonniers, donc des enfants en bonne santé, avec même des kilos en trop. Quel sera l’impact de ce deuxième confinement ?

Billet du mois
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L’écrivain américain David Foster Wallace racontait souvent à ses étudiants l’histoire suivante : “Deux jeunes poissons qui nagent croisent le chemin d’un poisson plus âgé qui leur fait un signe de la tête et leur dit : «Salut les petits ! L’eau est bonne ?». Les deux jeunes poissons nagent encore un moment puis l’un d’entre eux s’adresse à l’autre : «Tu sais ce que c’est, toi, l’eau ?»” [1]

L’année pédiatrique 2020
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L’année 2020 est marquée par l’épidémie mondiale de SARS-CoV-2, communément appelée “COVID-19”. Tous les praticiens ont été amenés à adapter leurs pratiques et à se documenter rapidement sur cette nouvelle maladie. Les ORL, exposés en première ligne, n’ont pas échappé à la règle. La Société française d’ORL a émis des recommandations spécifiques pour la pratique en ORL pédiatrique face à l’épidémie. Ces recommandations, issues de l’expérience clinique, des consignes gouvernementales et institutionnelles et de la documentation scientifique dont nous disposons pour l’instant, ont été d’actualité au plus fort de l’épidémie et restent partiellement appliquées. Elles servent néanmoins de référence pour l’information de tous les professionnels, ainsi que de base de réflexion [1].

Analyse bibliographique
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Le virus respiratoire syncytial (VRS) est une cause fréquente d’infection respiratoire et d’hospitalisation chez le nourrisson et le jeune enfant. Ces infections peuvent être sévères, particulièrement chez les enfants avec une maladie cardiaque et/ou respiratoire chronique et chez les prématurés. Actuellement, il existe une vaccination prophylactique avec des IgG spécifiques (palivizumab) administrée en 5 injections mensuelles chez des enfants à haut risque de séquelles respiratoires liées au VRS, elle concerne uniquement 2 % des naissances aux États-Unis. Il n’existe actuellement pas de prophylaxie recommandée pour les enfants en bonne santé.

Analyse bibliographique
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Depuis l’introduction des vaccins conjugués, les méningites virales sont les causes les plus communes de méningites. Les formes bactériennes, du fait de leur importante morbidité et mortalité, doivent être formellement éliminées lorsqu’un enfant se présente aux urgences pour une méningite. Aucune variable seule ne permet de distinguer une forme bactérienne d’une forme aseptique. Ainsi, il y a quelques années, le score de méningite bactérienne (BMS) a été établi selon le nombre d’éléments dans le liquide céphalo-rachidien (LCR). Cependant, de véritables méningites bactériennes n’étaient pas diagnostiquées. Les auteurs de ce travail ont créé un nouveau score prenant en compte, en plus des éléments du LCR, les valeurs de la CRP et de la procalcitonine.

Revues générales
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Les difficultés d’alimentation du nourrisson ou jeune enfant sont des motifs récurrents de consultation chez le pédiatre. La plupart du temps passagères, elles peuvent cependant se pérenniser lorsqu’elles s’accompagnent de facteurs de risque cumulatifs. Lorsqu’à une situation alimentaire fragile s’ajoute une histoire médicale compliquée, une allergie aux protéines du lait de vache ou un reflux gastro-œsophagien sévère, on comprend l’impact direct à la fois sur la croissance et le développement du bébé mais aussi sur toute la structure familiale.
En tant que premiers recours face à ces difficultés, il est essentiel que les pédiatres et médecins généralistes qui suivent ces patients puissent connaître et repérer les signes d’alertes des troubles alimentaires pédiatriques, pour orienter au mieux vers une équipe pluridisciplinaire si nécessaire. Il est aussi primordial de débuter dès la rencontre un accompagnement de ces familles avec des pistes et conseils adaptés, pour éviter d’ancrer certains comportements peu porteurs. L’accompagnement parental et le travail en pluridisciplinarité seront la clé d’un repérage et d’une prise en soin optimale de ces jeunes patients pour éviter de pérenniser des troubles alimentaires.

Revues générales
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La carence en calcium est fréquente à l’adolescence. Elle est multifactorielle, intégrant des aspects liés au mode de vie. Les besoins en minéraux augmentent du fait du pic de croissance pubertaire et du pic de masse osseuse. Une carence en vitamine D amplifie la carence nutritionnelle en calcium.
Une carence calcique sévère peut générer des fractures dont il est difficile d’apprécier l’incidence réelle, car cette période expose aussi à une fragilité osseuse transitoire dite “physiologique”. Celle-ci est liée à une résorption accrue et à une porosité corticale temporaire, la carence calcique et la réaction parathyroïdienne qui en découlent contribuant à l’amplifier. Il existe aussi un découplage temporel entre la croissance osseuse et la minéralisation lors de l’adolescence. Des fractures répétées doivent faire envisager une carence calcique et/ou en vitamine D mais aussi une pathologie constitutionnelle sous-jacente. Un apport calcique suffisant facilite l’acquisition d’un pic de masse osseuse optimal.

Repères pratiques
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Le terme de microbiote ou microbiome correspond à l’ensemble des microorganismes vivant dans un environnement spécifique. Au niveau cutané, le microbiote représente 106 bactéries par cm2 de peau et est composé de plus de 500 espèces différentes dont la représentation varie selon les sites cutanés et les individus, constituant ainsi une carte d’identité microbienne propre à chacun.

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