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Écoute ton silence

Un de mes chers collègues et ami pédiatre s’interrogeait à propos de l’importance que devrait avoir une initiation artistique au cours de la formation médicale pour accéder à de meilleures interactions avec les êtres et les choses.

Il m’écrivait se souvenir lui avoir confié les bienfaits retirés d’une expérience théâtrale conjointe au début de mes études médicales et au cours de laquelle s’étaient précisées diverses approches du don de présence si précieux au médecin.

Revues générales
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Les virus influenza, en période hivernale, ne sont pas les principaux agents responsables des at-teintes respiratoires fébriles de l’enfant. Cependant, le fardeau de la grippe est sous-estimé. Elle est responsable de complications directes respiratoires, de défaillances de différents organes (en-céphalite, myocardite, myosite…), de surinfections bactériennes secondaires (pneumonie, otite…), voire de décès y compris chez l’enfant sain.
Malgré la disponibilité de molécules antivirales, la vaccination reste la clé de voûte de la préven-tion primaire. La grande variabilité du virus nécessite la mise en place d’un système d’alerte pour adapter les vaccins vis-à-vis des souches circulantes. Il est impératif de monitorer chaque année l’efficacité des vaccins disponibles. Cela permet de reconsidérer certaines recommandations.

Revues générales
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L’hypersensibilité au gluten non cœliaque se manifeste par des symptômes qui apparaissent peu de temps après l’ingestion de gluten, et qui disparaissent suite au retrait du gluten de l’alimentation. Elle se caractérise par des problèmes intestinaux et extra-intestinaux, semblables à ceux qui sont observés dans les cas de maladie cœliaque et de syndrome de l’intestin irritable.
La physiopathologie de ces manifestations n’est pas encore bien comprise, et il s’agit d’un sujet controversé. Les recherches soulèvent l’implication potentielle de plusieurs mécanismes : une per-turbation de la réaction immunitaire sans production d’autoanticorps et sans manifestations auto-immunes, un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose) et une perméabilité intestinale accrue.
On estime une prévalence de 3 à 6 % de la population (enfants et adultes). Elle est mal définie en raison de la fréquence des cas d’autodiagnostic conduisant à la suppression du gluten sans avis médical.

Dossier : L’amygdalectomie revisitée
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La cause principale du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) chez l’enfant, de 3 à 8 ans, est l’hypertrophie des tissus lymphoïdes. La chirurgie ORL (adénoïdectomie et amygdalecto-mie) a donc toujours été la première option thérapeutique. Récemment, cette notion a été relati-visée, notamment en cas de SAOS qualifié de léger à modéré : une attitude attentiste avec une surveillance de l’évolution peut être proposée. Encore faut-il faire un diagnostic polysomnogra-phique.
Par ailleurs, l’amygdalectomie partielle tend à se généraliser en France (en Suède, c’est la tech-nique de référence), permettant une prise en charge efficace sur le court terme en limitant les risques postopératoires. Les études de cohorte indiquent une possible récidive des symptômes de SAOS avec un risque de nouvelle intervention chirurgicale de moins de 4 %.
Enfin, l’hypertrophie des tissus lymphoïdes n’est pas la seule cause du SAOS qui, s’il persiste, né-cessite une prise en charge multidisciplinaire associant médecin traitant, chirurgien, orthodon-tiste, kinésithérapeute spécialisé et spécialiste de la ventilation de l’enfant.

Dossier : L’amygdalectomie revisitée
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L’amygdalectomie chez l’enfant est une intervention fréquente mais dont la gestion postopéra-toire de la douleur pose encore de sérieuses difficultés du fait des options thérapeutiques limi-tées, notamment depuis le retrait des dérivés de la codéine.
Néanmoins, l’utilisation raisonnée des antalgiques de type paracétamol, des corticoïdes, des AINS et des morphiniques en peropératoire et en salle de réveil permet un contrôle de la douleur com-patible avec une prise en charge ambulatoire.
L’information et l’éducation des familles à une bonne utilisation des antalgiques sont fondamen-tales pour un retour à domicile serein. L’évolution des techniques opératoires vers les amygdalec-tomies partielles devrait permettre de raccourcir la durée des douleurs postopératoires.

Dossier : L’amygdalectomie revisitée
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L’amygdalectomie est une intervention très fréquemment pratiquée chez l’enfant. Sa principale indication est le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) causé par des amygdales hypertrophiques.
Si l’intervention classiquement proposée jusqu’à une période récente était l’amygdalectomie totale, il est maintenant prouvé que dans ce contexte une amygdalectomie partielle est au moins aussi efficace et a des suites beaucoup plus simples.
Plusieurs techniques d’amygdalectomie partielle existent. Celle par radiofréquence en est une, et en plein essor.

Revues générales
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La réhabilitation rapide postopératoire après césarienne est un concept issu des expériences d’autres chirurgies. Ce concept à la mode, réclamé par les tutelles et les patientes, est difficile à mettre en œuvre. Nous décrivons, après un bref historique, les principes que nous avons déclinés, les obstacles que nous avons rencontrés et la manière de les contourner.

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