
Maigreur constitutionnelle : quand y penser et que faire ?
Chaque enfant a un niveau de corpulence génétiquement déterminé que…
Chaque enfant a un niveau de corpulence génétiquement déterminé que…
Devant une obésité commune de l’enfant, certains parents ou médecins…
Les rectorragies des nouveau-nés et des jeunes nourrissons sont rarement dues à une allergie au lait de vache. Après avoir éliminé les causes plus rares (entérocolite ulcéro-nécrosante, invagination intestinale aiguë, infection, fissure anale, troubles de l’hémostase, malformation vasculaire) et en l’absence de signes de gravité, aucune intervention n’est nécessaire au cours des 96 premières heures.
Si les rectorragies persistent après cette période, les protéines du lait de vache devront être exclues chez l’enfant et/ou sa mère lorsqu’il est allaité. Si cette éviction permet la disparition des rectorragies, un test de réintroduction précoce est indispensable 2 à 4 semaines après l’exclusion, car elle ne confirmera le diagnostic de proctocolite allergique que dans moins d’un tiers des cas.
Lorsque le diagnostic est confirmé, la tolérance devra être recherchée par un test de réintroduction réalisé tous les 2 mois à partir de l’âge de 4 mois, car celle-ci est acquise plus rapidement que dans les autres formes d’allergie au lait.
Huda MN, Ahmad SM, Alam MJ et al. Bifidobacterium abundance…
L’objectif de cet article est de faire le point sur l’intérêt des enrichissements en différents ingrédients des formules infantiles. Une revue de la littérature permet d’attribuer des bénéfices relativement solides à certains laits enrichis en probiotiques ou prébiotiques. Les formules enrichies en lactoferrine semblent offrir un intérêt particulier dans la prévention des infections sévères des prématurés et enfants de faible poids de naissance.
Celles enrichies en oligosaccharides du lait humain demandent encore à faire leurs preuves. Enfin, aucune donnée ne permet de soutenir les bénéfices potentiels apportés par les laits enrichis en symbiotiques ou en ferments lactiques.
La relation entre fer et vitamine D n’est pas intuitive. Et pourtant, cette interaction, démontrée tant dans les modèles cellulaires qu’in vivo, semble de la plus haute importance en pédiatrie. Tout d’abord, parce que la carence martiale et la carence en vitamine D sont fréquentes en population générale pédiatrique. Ensuite, parce que nous avons à disposition des moyens de les prévenir. Enfin, parce que nous pouvons imaginer un bénéfice clair et probablement synergique en termes de santé globale et de médecine préventive à corriger ces deux carences.
Des études randomisées évaluant l’intérêt combiné d’une supplémentation en fer et en vitamine D en pédiatrie générale seraient très intéressantes pour évaluer le bénéfice potentiel sur l’anémie et les infections, mais également sur des critères plus globaux, tels le développement psychomoteur. En attendant ces hypothétiques études qui seraient extrêmement difficiles à mettre en œuvre en pratique,
essayons déjà de respecter les recommandations de supplémentation en vitamine D et d’apports en fer !
L’année en nutrition pédiatrique n’a pas été marquée par de…
La maigreur constitutionnelle n’est pas une condition pathologique, elle correspond à une maigreur physiologique régie par des processus métaboliques spécifiques. Elle n’est pas en rapport avec un trouble du comportement alimentaire et n’entraîne pas de dénutrition.
Bien qu’il n’y ait pas de gène spécifique identifié, son origine génétique est reconnue. Les maigres constitutionnels ont ainsi une régulation de la prise alimentaire différente avec un profil plus anorexigène des hormones digestives impliquées dans la régulation de l’appétit. Leur dépense énergétique est souvent augmentée avec la réalisation inconsciente de petits mouvements répétitifs et en raison d’une activité plus importante du tissu adipeux brun impliqué dans la thermogenèse.
Enfin, leur microbiote intestinal est différent, au moins qualitativement, et certains métabolites bactériens pourraient avoir un rôle direct sur la régulation de leur appétit.
Les urgences somatiques sont rares chez l’enfant obèse. Faire maigrir un enfant obèse ou rechercher un diabète, une dyslipidémie ou une stéatose hépatique ne sont pas urgents. Seules l’hypertension intracrânienne idiopathique, l’épiphysiolyse de hanche et les apnées du sommeil sévères nécessitent un diagnostic et une prise en charge urgents.
La véritable urgence devant un enfant obèse est de dédramatiser et de déculpabiliser pour tenter de soulager la souffrance morale dont lui et sa famille sont victimes
Ellery KM et al. The benefits of early oral nutrition…