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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

L'année pédiatrique 2019
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L’année 2019 a encore une fois été riche en publications dans le domaine de la gastroentérologie pédiatrique. Ce fut aussi l’année du 40e congrès du Groupe francophone d’hépatologie-gastroentérologie et nutrition pédiatriques (GFHGNP), organisé sur le thème d’un partage d’expérience entre les différentes générations de pédiatres gastroentérologues. Cette année encore, plusieurs mises au point ont été établies par les comités scientifiques de la Société européenne d’hépato-gastroentérologie et nutrition pédiatrique (ESPGHAN). Nous progresserons dans le tube digestif selon un sens céphalo-caudal pour revoir quelques travaux qui ont marqué cette année.

L'année pédiatrique 2019
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De nombreux médecins, et parmi eux les pédiatres et les pédiatres rhumatologues, sont confrontés à la difficulté de recevoir des patients et des familles convaincues que le patient – pour les pédiatres l’enfant – souffre des conséquences d’une maladie de Lyme ou d’un syndrome d’Ehlers-Danlos, en l’absence le plus souvent de tout élément sérieux permettant de soutenir de telles hypothèses diagnostiques.

L'année pédiatrique 2019
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La papillomatose laryngotrachéale est une pathologie relativement rare, touchant environ une personne sur 100 000, surtout des enfants ou des adolescents. Elle consiste en l’apparition et la croissance de papillomes bénins dans les voies aériennes supérieures, du nez aux bronches, même si l’atteinte laryngée est la plus fréquente (fig. 1). Ces papillomes sont liés à une infection par un papillomavirus humain (HPV) de sérotype 6, 11 ou plus rarement 16 ou 18. Les lésions sont d’abord obstructives et peuvent à ce titre menacer le pronostic vital. Elles ont également à long terme un potentiel de dégénération maligne. Si l’extension se poursuit vers le bas, une destruction du parenchyme pulmonaire est possible avec un risque d’insuffisance respiratoire. Enfin, des désobstructions et exérèses endoscopiques répétées étant souvent nécessaires, une fibrose laryngée peut apparaître et majorer l’obstruction.

L'année pédiatrique 2019
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Plusieurs recommandations institutionnelles ou de sociétés savantes ont été publiées au cours de l’année 2019. Nous les rapporterons et les analyserons. D’autres publications intéressantes portant sur des domaines nutritionnels variés seront également commentées. Cette année encore, la nutrition pédiatrique a réservé des surprises.

Billet du mois
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Le grand concert de rentrée du Carnegie Hall doit être donné à New York par l’un des plus grands pianistes actuels, le chinois Lang Lang. Mais la main gauche du virtuose a perdu toute sensibilité. Aucun autre grand artiste n’a pu le remplacer.

Analyse bibliographique
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Des associations entre le stress environnemental et le développement des structures, des fonctions cérébrales et cognitives ont été décrites. La littérature rapporte des associations entre les traumatismes subis dans l’enfance et le développement de troubles psychiques comme la dépression, des syndromes de stress post-traumatique et des psychoses. Des études ont montré qu’un faible niveau socio­économique (NSE) était associé à des dysfonctions fronto-pariétales, du langage et des fonctions exécutives. Les événements traumatiques dans l’enfance seraient aussi associés à des déficits neurocognitifs et des anomalies structurales et fonctionnelles sur les IRM cérébrales. Il a été suggéré que ces changements dus au stress étaient liés à des pubertés précoces et des modifications de la méthylation de l’ADN.

Analyse bibliographique
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Chez l’adulte, l’exposition solaire chronique est le principal facteur de risque de développement d’un cancer cutané. Ces cancers sont rares chez l’enfant et surviennent surtout dans un contexte d’hérédité ou de patho­logies congénitales favorisantes. Chez l’adulte et dans de petites séries pédiatriques, l’utilisation de traitements immunosuppresseurs, voriconazole, chimiothérapie et radiothérapie augmente le risque de cancers cutanés.

Un germe et sa prévention
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La rougeole (initialement confondue avec la variole) est décrite pour la première fois par Rhazès, savant persan du xe siècle (traité datant de 910). Au Moyen Âge, la rougeole est désignée sous le terme latin de morbilli, diminutif de morbus, ou “petite maladie”. Ce terme recouvre alors des aspects similaires de plusieurs maladies éruptives (variole, lèpre, scarlatine…). Les premières descriptions modernes d’épidémies de rougeole (1670) sont celles de l’anglais Thomas Sydenham qui reconnaît le caractère infectieux de la maladie. Il officialise le terme measles, venant de l’anglais médiéval mesles et du latin misella, diminutif de miser (misère).

Revues générales
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Les comorbidités de la rhinite allergique sont de trois types : celles qui sont liées au fait que plusieurs comorbidités surviennent sur la muqueuse respiratoire dont plusieurs caractéristiques plaident en faveur d’une certaine unicité (asthme, sinusite) ; celles qui surviennent à une certaine distance du nez (conjonctivite, otite séreuse), affections régionales qui ont une relative indépendance ; celles qui sont une conséquence de la rhinite comme les altérations de la qualité de vie, les troubles du sommeil, l’anxiété, les apnées du sommeil, les anomalies bucco-dentaires, l’obésité, etc.
En pratique, pour n’envisager que la comorbidité principale, on peut soutenir que la rhinite allergique et l’asthme sont deux expressions d’un trouble respiratoire commun, même si l’on peut décrire des particularités pour ces deux affections. Presque tous les asthmatiques ont une rhinite allergique et le traitement soigneux de la rhinite améliore le contrôle de l’asthme.

Revues générales
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L’érythème fessier représente un motif fréquent de consultation de médecine générale, de pédiatrie ou de dermatologie. Les étiologies en sont nombreuses avec des fréquences variables.
Aussi, il est important pour le praticien en charge de l’enfant de s’appuyer sur un arbre diagnostique lui permettant d’évoquer en premier lieu les causes les plus courantes, mais de ne pas passer à côté des points d’appels cliniques de pathologies plus rares. Poser donc le juste diagnostic demeure la pierre angulaire de la prise en charge de l’érythème fessier du nourrisson.
À noter que, quelle que soit l’étiologie de l’érythème fessier, il peut se surinfecter par des bactéries, des virus ou des levures et en modifier l’aspect clinique. Il peut aussi, à force d’applications intempestives de différents topiques, se compliquer d’une dermite de contact. La thérapeutique adaptée qui en découle doit rester simple et facile de mise en œuvre afin que l’observance au domicile soit la meilleure.

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