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Pourquoi ?

Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

L’année pédiatrique 2024
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Annoncée comme imminente fin 2023, une seconde mise à jour du Protocole national de diagnostic et de soins (PDNS) des arthrites juvéniles idiopathiques (AJI) a été mise en ligne en février 2024 sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS) [1].

Après un premier PNDS en 2009 et une première mise à jour en 2017, cette nouvelle mise à jour concerne toutes les formes d’AJI, y compris les AJI associées au psoriasis ; elle donne plus de place aux indications des examens d’imagerie ; elle intègre les données les plus récentes de la littérature et des avis d’experts, avec une volonté de privilégier une approche treat-to-target [2], visant donc à définir des objectifs avec un timing précis en étant prêt grâce à un suivi rapproché des patients (le “tight control” des anglo-saxons) à réajuster le traitement assez rapidement lorsque la réponse n’est pas satisfaisante.

L’année pédiatrique 2024
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Les modulateurs de CFTR représentent une avancée majeure dans le traitement de la mucoviscidose en ciblant la cause sous-jacente de la maladie. La protéine CFTR (cystic fibrosis transmembrane conductance regulator) joue en effet un rôle important dans la régulation du transport des ions à travers les membranes cellulaires et les mutations du gène CFTR entraînent une dysfonction de cette protéine, provoquant l’accumulation d’un mucus épais et collant. Les modulateurs de CFTR, disponibles sur le marché depuis 5 ans environ, sont des médicaments qui corrigent ou améliorent le fonctionnement de cette protéine défectueuse.

L’année pédiatrique 2024
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La tendance actuelle est de se demander quelle planète nous allons laisser à nos enfants. Mais si on se demandait également, quels enfants allons-nous laisser à notre planète ?
De nombreux articles ont été consacrés aux millénials, ces enfants nés après 1980, qui ont grandi avec l’apparition d’internet. En revanche, peu d’écrits concernent les enfants nés après 2010. En les appelant “Alpha”, et en délaissant ainsi l’alphabet latin utilisé pour identifier les générations X, Y et Z, les sociologues ont sans doute souhaité insister sur les caractéristiques novatrices d’un groupe social résolument différent.
Alors préparons-nous à plonger dans le monde étonnant d’une génération pas tout à fait comme les autres.

L’année pédiatrique 2024
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Les traitements actuellement disponibles dans la DA de l’enfant sont le dupixent à partir de 6 mois (les données de l’étude de phase III ont été publiées précédemment [1], les données de l’accès précoce en France seront présentées prochainement), et l’upadacitinib à partir de 12 ans.
Les alternatives thérapeutiques sont donc moins nombreuses que chez l’adulte et les besoins tout aussi importants !

L’année pédiatrique 2024
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Des pédiatres français ont publié dans le New England Journal of Medicine [1] une étude prospective multicentrique sur l’efficacité de l’anticorps monoclonal nirsévimab contre les hospitalisations, lors de sa 1re saison de commercialisation en France en septembre 2023. Cette étude a inclus 1 035 nourrissons âgés de moins de 1 an, entre octobre et décembre 2023 : 690 avaient été hospitalisés pour bronchiolite à VRS, et 345 patients contrôles avaient été hospitalisés pour une infection autre que liée au VRS. Au total, 8 % des nourrissons VRS + avaient reçu le nirsévimab, vs 28 % des patients contrôles non VRS. Ils concluent que l’efficacité estimée du nirsévimab contre l’hospitalisation due au VRS est de 83 %.

L’année pédiatrique 2024
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Les dernières années ont été marquées par une recrudescence massive des infections respiratoires basses à VRS, avec un hiver 2022-23 que nul pédiatre, ambulatoire ou hospitalier, n’est près d’oublier. Afflux massif de patients en cabinet, aux urgences, saturations de capacités d’hospitalisation en secteurs conventionnels ainsi qu’en soins intensifs et réanimation, nécessité de transférer des patients sur plusieurs centaines de kilomètres : il était urgent d’apporter une solution pour éviter de se retrouver à nouveau dans une telle situation. Avec un sens du timing remarquable, ce ne sont pas un mais deux produits qui ont obtenu une AMM en 2023 dans la prévention des infections respiratoires basses à VRS du nourrisson de moins de 1 an : le nirsevimab, anticorps monoclonal de demi-vie prolongée, et l’Abrysvo, vaccin bivalent recombinant pour la femme enceinte [1, 2].

L’année pédiatrique 2024
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L’année 2024 a été riche en publications. Des mises au point sur les pathologies à éosinophiles ont été faites, qui sans révolutionner leur prise en charge, permettent d’avoir une vision plus claire sur la conduite à tenir. Par ailleurs, plusieurs articles se sont intéressés à l’effet des méthodes non pharmacologiques dans le traitement des troubles fonctionnels intestinaux du nourrisson, de l’enfant et de l’adolescent. Enfin, des études ont été réalisées sur la qualité de vie des patients avec une maladie digestive chronique (maladie inflammatoire du tube digestif, maladie cœliaque).

L’année pédiatrique 2024
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Les nouveautés de cette année en nutrition pédiatrique concernent les premiers mois de vie (laits infantiles, diversification), l’allergie aux protéines du lait de vache, l’hypercholestérolémie et l’obésité.
 Laits infantiles

1. Troubles fonctionnels digestifs du nourrisson
La société européenne de gastroentéro­logie, hépatologie et nutrition pédiatriques (ESPGHAN) a émis des recommandations concernant les laits infantiles indiqués en cas de régurgitations, coliques ou constipation chez le nourrisson [1]. 

Analyse bibliographique
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Le traitement de l’obésité de l’enfant comprend des mesures hygiéno-diététiques avec la mise en place d’un régime hypocalorique. Cependant, le maintien de ce dernier dans la durée est compliqué.

Les analogues du GLP1, le liraglutide et le sémaglutide, ont été approuvés par les agences américaine et européenne du médicament chez les patients obèses à partir de l’âge de 12 ans en plus des mesures diététiques. Ces traitements agissent en augmentant le signal de satiété, réduisant ainsi l’appétit. En parallèle, ils induisent une augmentation post-prandiale des taux d’insuline et une diminution de la sécrétion du glucagon.

Revues générales
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Les nitrates (NO3−) et nitrites (NO2−) sont des constituants naturels des végétaux que nous consommons, mais sont aussi utilisés comme additifs alimentaires ou présents comme contaminants de l’eau. Ils ne sont pas toxiques aux concentrations physiologiques mais peuvent poser des risques pour la santé humaine à fortes concentrations. Ils jouent également un rôle important comme protecteurs dans l’homéostasie cardiovasculaire et gastro-intestinale. Pour les nourrissons, il faut noter les faibles concentrations en nitrates dans le lait maternel et, chez l’enfant, la conversion NO3NO2NO est diminuée du fait d’activités enzymatiques réduites et d’un pH gastrique élevé, avec des conséquences sur l’étiologie de certaines maladies infantiles.

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