
Pourquoi ?
Pourquoi la nuit ? Pourquoi la peur ? Pourquoi la colère ? Pourquoi la guerre ? Pourquoi la mort, c’est pour toujours ? Pourquoi je…

Développement de la vision dans la première année : que sait-on ? Comment surveiller ?
Le développement du système visuel est inachevé à la naissance, et sa maturation se poursuit pendant les premières années de vie. Durant cette période, la détection et prise en charge précoce de troubles visuels permet de prévenir des altérations permanentes à l’âge adulte. Des tests simples permettront au pédiatre d’identifier les enfants à risques ou suspects de pathologie oculaire afin de les adresser précocement vers un ophtalmologiste pédiatrique. Des signes comme la leucocorie ou le strabisme peuvent être associés à des pathologiques organiques sévères nécessitant un traitement sans délai.

Pourquoi les rectorragies du nouveau-né et du jeune nourrisson révèlent rarement une allergie aux protéines de lait de vache
Les rectorragies des nouveau-nés et des jeunes nourrissons sont rarement dues à une allergie au lait de vache. Après avoir éliminé les causes plus rares (entérocolite ulcéro-nécrosante, invagination intestinale aiguë, infection, fissure anale, troubles de l’hémostase, malformation vasculaire) et en l’absence de signes de gravité, aucune intervention n’est nécessaire au cours des 96 premières heures.
Si les rectorragies persistent après cette période, les protéines du lait de vache devront être exclues chez l’enfant et/ou sa mère lorsqu’il est allaité. Si cette éviction permet la disparition des rectorragies, un test de réintroduction précoce est indispensable 2 à 4 semaines après l’exclusion, car elle ne confirmera le diagnostic de proctocolite allergique que dans moins d’un tiers des cas.
Lorsque le diagnostic est confirmé, la tolérance devra être recherchée par un test de réintroduction réalisé tous les 2 mois à partir de l’âge de 4 mois, car celle-ci est acquise plus rapidement que dans les autres formes d’allergie au lait.

Histoire de la vaccination
La vaccination est née il y a plusieurs siècles en Asie de la volonté de se protéger contre la variole, en inoculant du matériel provenant de vésicules de malades puis de la vache présentant une maladie proche : la vaccine (Jenner).
Pasteur a marqué l’entrée dans la phase scientifique en isolant et atténuant des germes responsables de maladies infectieuses. Ceci a ouvert la voie à la mise au point de nombreux vaccins bactériens. L’élaboration par Enders de la technique de culture des virus sur milieu cellulaire a permis d’obtenir des virus modifiés et a rendu possible la production de nombreux vaccins viraux, en commençant par la poliomyélite.
En 1986, la production des vaccins est entrée dans l’ère génétique avec le développement du premier vaccin recombinant contre l’hépatite B. Tous les nouveaux vaccins fabriqués font appel à des
techniques génétiques.
La vaccination a connu de grands succès : élimination de la variole, mise en place du Programme élargi de vaccination. Elle a également connu quelques déboires (drame de Lubeck, incident Cutter). Malgré son impact sur la santé des populations, elle a fait dès le début l’objet de critiques multiples qui perdurent et génèrent une méfiance croissante (hésitation vaccinale).

Projet d’accueil individualisé pour l’enfant et l’adolescent avec épilepsie
Le projet d’accueil individualisé est rédigé avec le médecin scolaire et il est à destination du personnel de l’école. Sa rédaction est souvent basée sur les informations fournies par le médecin traitant ou le spécialiste.
Pour les enfants et adolescents avec épilepsie, la demande de PAI est souvent focalisée sur la conduite à tenir en cas de crise épileptique. Pour cette partie, il faut fournir les éléments permettant d’identifier la crise épileptique avec du vocabulaire non spécialisé. Il est important de dire ce qu’il faut faire pour prendre soin du patient au moment de la crise, et indiquer s’il faut ou non administrer un traitement d’urgence.
Le PAI ne se limite pas à cet aspect, il doit aussi contenir des informations sur la vie quotidienne afin de limiter les restrictions inadaptées comme la limitation d’accès aux écrans (ordinateur…) ou à la pratique sportive, qui sont dans une très grande majorité des cas autorisés et sans risque.

L’enfant dys : comment cadrer sa prise en charge ?
Troubles du développement et des apprentissages, les troubles “dys” sont responsables de souffrance et d’échec scolaire, ils retentissent sur l’ensemble de la vie du sujet qu’ils pénalisent dans ses capacités de communication et d’expression, dans ses possibilités d’apprentissage et
d’épanouissement. Il est important de les reconnaître précocement et de les prendre en charge pour en limiter le retentissement.

Le refus scolaire anxieux
Le refus scolaire anxieux est un trouble complexe et fréquent en pédopsychiatrie qui débute par un absentéisme progressif ou brutal, faisant souvent suite à des facteurs déclenchants et/ou à une période de déscolarisation (vacances, maladie). Il est important d’être attentifs aux absences, retards ou passages à l’infirmerie des élèves. Ces patients vont fréquemment présenter des manifestations anxieuses et des signes fonctionnels en lien avec la confrontation scolaire.
Les profils psychopathologiques sous-jacents sont divers : anxiété de séparation, anxiété sociale, phobie simple, dépression, comorbidités anxieuses. Différents facteurs vont conduire à l’apparition du refus scolaire anxieux : facteurs individuels, familiaux et scolaires.
La prise en charge doit effectivement être globale, multimodale et pluridisciplinaire avec un important travail de réseau et une coordination entre les différents intervenants. Le soin de ces patients doit comprendre une prise en charge du sujet, un accompagnement de la famille et la mise en place d’aménagements scolaires. Il est essentiel de ne pas rédiger de certificat médical attestant de la non-reprise de la scolarité et de ne pas inscrire l’enfant ou l’adolescent au CNED.

Projet d’accueil individualisé en allergie alimentaire : ce qu’il faut faire et ne pas faire
Le nombre de projets d’accueil individualisé (PAI) pour allergie alimentaire augmente régulièrement en France. Sa mise en place requiert une expertise allergologique initiale pour confirmer l’intérêt du PAI et l’indication éventuelle d’une trousse d’urgence (avec ou sans stylo auto-injecteur d’adrénaline) dans le respect des recommandations, les modalités d’un régime d’éviction et les conditions de la restauration scolaire.
Si les parents doivent demander le PAI auprès du responsable de la structure d’accueil, le médecin doit lui s’impliquer dans la mise en œuvre du PAI selon ses compétences propres, dans l’idéal en lien avec un médecin spécialiste en allergologie. Le PAI sera, au final, adapté si nécessaire puis validé par le médecin de l’Éducation nationale en partenariat avec l’enfant et sa famille, l’équipe éducative, la commune, une infirmière de l’Éducation nationale parfois, selon les ressources disponibles.
Le PAI dans sa forme actuelle doit évoluer vers une simplification et une harmonisation afin d’améliorer encore l’accueil des enfants allergiques en milieu scolaire.

Editorial : Promouvoir la scolarité chez l’enfant et l’adolescent… surtout quand les circonstances la rendent difficile
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