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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Dossier : Les situations d'urgence à ne pas rater
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Trois catégories de pathologies rénales peuvent, en fonction de leurs sévérités, être considérées comme une urgence en néphrologie pédiatrique : l’insuffisance rénale aiguë, la protéinurie massive et l’hématurie macroscopique.
Il existe bien sûr une multitude de désordres électrolytiques avec potentiellement de graves conséquences, mais ceux-ci ne seront pas traités ici.

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L’accompagnement d’une patiente lors de l’allaitement maternel est essentiel. Il commence durant la grossesse et peut se poursuivre à tout moment car les interrogations sont nombreuses. D’une manière générale, plus on favorise les mises au sein sans élément extérieur, plus l’allaitement a des chances de réussir. Il faut une quinzaine de jours pour une bonne mise en route et il est essentiel de respecter le rythme du bébé.
Quant au sevrage, il est donc essentiel qu’il se fasse quand la patiente le choisit. L’idéal est qu’il soit progressif.

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L’incidence de l’obésité augmente dans de nombreux pays, et plus particulièrement chez les enfants. Chez l’adulte, l’association entre psoriasis et comorbidités métaboliques ou cardiovasculaires est bien établie, en particulier pour l’obésité.
Chez l’enfant, peu de données sont disponibles mais les études récentes ont montré des résultats semblables malgré l’existence de différentes définitions de l’obésité. En effet, elles ont rapporté une association significative entre psoriasis et obésité quel que soit le sous-type clinique ou la sévérité du psoriasis.
Le lien physiopathogénique reste cependant difficile à expliquer ; l’obésité pourrait favoriser le développement du psoriasis via la sécrétion d’“adipokines” inflammatoires.
Ces résultats souligneraient l’importance de surveiller l’apparition de comorbidités, en particulier métaboliques chez les enfants atteint de psoriasis.

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Les allergies croisées pollens/aliments ou “Pollens/Food Syndromes” (PFS) constituent une nouvelle forme d’allergie alimentaire (AA) de l’enfant directement liée à l’augmentation des rhinites allergiques saisonnières (RAS), elles-mêmes liées au réchauffement climatique. C’est une maladie de l’environnement.
Les tableaux cliniques sont le plus fréquemment bénins, limités à un syndrome oral mais des tableaux d’anaphylaxie peuvent se rencontrer.
Ces PFS sont majoritairement liés aux pollens de bouleau et sont expliquées par de fortes homologies de séquence et de structure entre les pollens et certains végétaux comestibles partageant des épitopes communs identifiés grâce aux progrès de la biologie moléculaire.
Si un enfant présente une rhinite allergique saisonnière évocatrice de pollinose, il faut rechercher un syndrome oral à l’absorption de fruits et/ou légumes crus et proposer un bilan allergologique dans le but de donner les conseils d’éviction alimentaire adéquats, de prescrire une trousse d’urgence si besoin, et de mettre en place, la plupart du temps, une désensibilisation.

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La corticophobie est le terme consacré pour désigner les craintes des patients ou des parents vis-à-vis de l’utilisation des dermocorticoïdes. Ces craintes sont fréquemment rencontrées en pratique clinique quotidienne et peuvent avoir pour conséquence un échec thérapeutique.
La corticophobie est un phénomène surtout constaté dans la prise en charge de la dermatite atopique. Elle peut être présente chez tous les patients, quelle que soit la sévérité de la maladie. Elle a pour objet la crainte d’effets secondaires, des croyances ou bien des craintes vagues. Ainsi, il paraît important de la rechercher systématiquement pour cibler l’information à délivrer au patient.

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