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On ne meurt pas, si… ?

L’enfant qui observait un oiseau blessé avait dit à sa mère : “Pourquoi il va mourir ?”

Celle-ci lui avait répondu : “Parce qu’il doit être vieux, et que tout le monde meurt…”
Il s’était alors inquiété : “Mais nous, on ne meurt pas, si… ?”*

Peut-on demeurer fidèles à nos engagements à rassurer les enfants (ne t’inquiète pas…) sans risquer d’apporter de l’ambiguïté dans les réponses à ces “interrogations qui les font grandir” ?

Cas clinique
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Julianne est une adolescente de 15 ans, qui vient consulter pour inhibition psychique persistante. Alors que, jusqu’au début de collège, elle était bonne élève à l’école, peu à peu ses résultats ont chuté. Elle est passée en seconde générale de justesse. Elle est fille unique d’un couple qui s’est séparé alors qu’elle était en cinquième.

Revue de presse
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Dans l’enfance, les enfants nés avec un très petit poids de naissance (TPPN) ont une fonction respiratoire souvent altérée, surtout en cas d’antécédent de dysplasie bronchopulmonaire (DBP). Le statut pulmonaire à l’âge adulte de ces patients n’a pas été bien étudié.

Le but de ce travail était d’évaluer la fonction respiratoire d’anciens prématurés nés avec un TPPN, avec ou sans antécédent de DBP, et de rechercher d’autres facteurs prénataux ou néonataux ayant pu prédisposer ou protéger l’état pulmonaire à l’âge adulte.

Revue de presse
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Le lait maternel est reconnu pour être l’aliment idéal pour le nouveau-né. Il contient cependant des taux insuffisants de vitamine D pour maintenir chez l’enfant des taux circulants de 25-OHD3 adéquats. Les enfants allaités sont plus à risque de développer un rachitisme, particulièrement lorsque la pigmentation de la peau est foncée. Une supplémentation orale de la mère augmente les concentrations en vitamines D dans le lait maternel. Des études antérieures nord-américaines ont néan-moins montré que les nourrissons allaités par des mères supplémentées avec 400 UI/j de vitamine D avaient un déficit en 25-OHD3. Ces constatations ont abouti à la supplémentation en vitamine D de tous les nouveau-nés allaités dès la naissance. Dans leur travail précédent, les auteurs ont mis en évidence qu’une supplémentation des mères allaitantes avec 6 400 UI/j de vitamine D conduisait à une augmentation importante des taux circulant de 25-OHD3 dans le lait maternel.

Revues générales
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En présence d’un nourrisson qui refuse de manger, il est important d’analyser, d’une part, la symptomatologie exacte de ce refus – sélectif ou global, accompagné ou non d’anxiété, avec ou sans troubles cognitifs – et, d’autre part, d’explorer les pratiques parentales et d’évaluer les quantités ingérées et le retentissement staturo-pondéral.
Ainsi, on pourra différencier des difficultés mineures de troubles réels du comportement alimentaire nécessitant une approche pédopsychiatrique.

Revues générales
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Les effets secondaires systémiques principaux des corticoïdes inhalés (CI) portent sur la croissance, le métabolisme osseux et la fonction surrénalienne. Ils dépendent des propriétés des molécules choisies, de la dose réellement délivrée, de l’observance et de la susceptibilité individuelle.
Les effets systémiques des différents CI ont été étudiés principalement à des doses faibles à modérées, en poudre sèche, sur des durées de quelques mois et dans un nombre limité d’études. Les CI affectent la taille. Le déficit de taille s’installerait au cours des premiers mois, avant de se rattraper partiellement. Il serait de l’ordre de –1 cm à l’âge adulte après 5 années de traitement à doses modérées. Après un an de traitement l’effet sur la taille serait moindre pour la fluticasone propionate que pour le budésonide ou la béclométhasone dipropionate. Le retentissement osseux semble léger, les données sont insuffisantes pour conclure à une différence d’effet osseux entre les différents CI. L’effet freinateur surrénalien n’est pas cliniquement significatif et serait comparable entre les CI.