infectiologie

Revues générales
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La reconnaissance précoce des signes annonciateurs de PIMS (fièvre et signes digestifs dans 70 % des cas) et de ceux de décompensation cardiaque (polypnée, instabilité tensionnelle, tachycardie, hépatomégalie) est cruciale, et a pour but essentiel d’optimiser la prise en charge et d’éviter la mortalité.
La présence de signes de décompensation cardiaque implique le transfert via une régulation du Samu vers une unité de soins intensifs pédiatriques. S’ils ne sont pas présents, l’enfant doit être adressé sans délai dans un service d’urgences pédiatriques pour une évaluation initiale et une orientation ultérieure adaptée. La recherche d’une preuve d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 ne doit pas différer la prise en charge.

Un germe et sa prévention
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Les arboviroses sont des zoonoses dues aux arbovirus (arthropod-­borne virus), transmis à l’Homme par des arthropodes hématophages (moustiques, tiques, phlébotomes) à partir d’un réservoir animal ou d’un individu infecté. Elles sévissent surtout dans les régions tropicales ou subtropicales, mais émergent depuis une dizaine d’années dans les régions tempérées dont la France métropolitaine, où surviennent des cas autochtones en période estivale.

Compte rendu 22es JIRP
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On ne peut commencer cet article sans rappeler que la durée idéale pour les traitements inutiles ou inefficaces doit être de zéro jour. L’essentiel consiste à ne pas prescrire d’antibiotiques dans les situations qui ne les justifient pas (bronchite, bronchiolite, angine non streptococcique, otite congestive…) et de prescrire les traitements recommandés lorsqu’ils sont utiles, ces recommandations prenant en compte non seulement l’efficacité mais aussi le rapport bénéfice/risque, incluant le risque de résistance.

Compte rendu 22es JIRP
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La pandémie de COVID-19 causée par le SARS-CoV-2 a bouleversé nos vies, nos comportements, notre santé physique et mentale, nos activités sociales et professionnelles, ainsi que nos pratiques médicales. Elle a aussi stimulé la recherche médicale comme jamais dans le passé et le développement de vaccins très efficaces qui ont été produits à une vitesse sans précédent grâce à l’utilisation de nouvelles technologies. L’efficacité de ces vaccins a été érodée pour les formes les moins sévères de la maladie et la transmissibilité a été modifiée par l’émergence de nouveaux variants plus contagieux. Sans programme de vaccination extensif et maintenu, cette situation sanitaire risque de durer des années. Nous sommes toujours dans une course pour enrayer la diffusion des variants, course que nous ne pourrons gagner que grâce à une vaccination intensive.

Compte rendu 22es JIRP
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Les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) sont des examens complémentaires réalisés à proximité directe du patient (point-of-care test), au cabinet médical ou aux urgences, sans recours à un laboratoire et dont le résultat est connu dans le temps de la consultation. Le terme d’examen complémentaire rappelle l’importance des données cliniques dans l’indication des TROD comme dans l’interprétation de leurs résultats. La démarche probabiliste est la règle dans nombre de situations d’urgence et la décision médicale dépend rarement du seul résultat d’un TROD, mais d’une expertise intégrant aussi la prévalence de l’affection et les données cliniques. L’objectif est de réduire l’incertitude diagnostique dans le temps de la consultation jusqu’à un niveau de “risque acceptable” de la décision (fig. 1).

Un germe et sa prévention
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L’hépatite A est une maladie anciennement connue sous forme d’ictère mais de façon imprécise. La classique “jaunisse” de nos grands-parents était considérée comme une maladie largement infantile, le plus souvent bénigne mais fatigante, avec parfois des formes sévères. Puis le démembrement des causes d’ictère chez l’enfant comme chez l’adulte, avec l’identification des différentes physio­pathologies, a été un progrès considérable. Enfin, la mise en évidence des virus des hépatites A et B est l’étape majeure qui a permis la mise au point de méthodes diagnostiques spécifiques et de vaccins. Il n’existe pas d’antiviraux actifs sur le virus de l’hépatite A et il faut attendre une guérison spontanée en suppléant aux fonctions hépatiques déficientes dans les formes graves, sinon la greffe de foie reste la seule solution.

Un germe et sa prévention
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La grippe de l’enfant a droit de cité depuis une quinzaine d’années, reconnue dans son épidémiologie, ses manifestations cliniques et ses complications. Le point est fait ici sur cette maladie saisonnière annuelle et les mesures de prévention possibles.

Analyse bibliographique
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Si les enfants ont été relativement épargnés par les infections à SARS-CoV-2 lors de la première vague de l’épidémie, une augmentation des cas de syndrome d’inflammation multisystémique (PIMS) a été observée à partir de mai 2020.
Le but de ce travail nord-américain était de rapporter l’évolution à moyen terme des patients ayant présenté un PIMS.

Revues générales
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La rougeole est une maladie infectieuse aiguë virale, extrêmement contagieuse. Son fort taux de reproduction implique une couverture vaccinale élevée afin d’interrompre la circulation virale. Le retard vaccinal accumulé du fait de la COVID-19 risque d’aggraver le risque d’épidémies de rougeole. La description clinique de cette maladie, méconnue d’un grand nombre de médecins devant la forte baisse d’incidence liée à la vaccination, doit être rappelée.
En l’absence de signe clinique spécifique en dehors du signe de Köplik, il est important de confirmer biologiquement le diagnostic, au mieux par un test salivaire. Un signalement de cas de rougeole doit être réalisé devant l’association d’une fièvre ≥ 38,5 °C à une éruption maculo-papuleuse et à au moins un des signes suivants : conjonctivite, coryza, toux, signe de Köplik. Le diagnostic précoce des cas et le repérage des éventuels sujets contacts non immuns dans l’entourage permettent de proposer dans les meilleurs délais une vaccination (dans les 72 heures) ou une immunoprophylaxie passive (dans les 6 jours).