Revues générales

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L’allergie aux protéines de lait de vache est relativement fréquente chez le nourrisson. En attendant sa résolution survenant en général dans la petite enfance, sa prise en charge consiste à exclure les protéines de lait de vache de l’alimentation. Chez l’enfant ne recevant pas d’allaitement maternel ou en complément/relais de celui-ci, un hydrolysat poussé de protéines de lait de vache ou une formule d’acides aminés est prescrit.
Plus l’introduction de ce type de laits infantiles est tardive, plus l’acceptabilité de ceux-ci, en raison de leur amertume spécifique, est difficile, ayant parfois pour conséquence de limiter les quantités consommées. De plus, l’administration des laits sans protéines de lait de vache au cours de la première année de vie aurait des conséquences sur la consommation et l’appréciation de certains aliments plus tard dans l’enfance et à l’adolescence. Ainsi, depuis quelques années, beaucoup de progrès ont été faits pour améliorer leurs qualités organoleptiques.

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Le suivi en téléconsultation en pédopsychiatrie et psychothérapies d’enfants est une bonne solution pour limiter la propagation d’une pandémie, pour maintenir un lien déjà construit lors d’un déménagement, d’un séjour à l’étranger ou d’une immobilisation forcée du patient ou du thérapeute et pour faciliter la prise en charge de jeunes dans les déserts médicaux, en raison de la rareté des pédopsychiatres et thérapeutes d’enfants.
Certains adolescents peuvent être moins réticents, rassurés d’avoir une plus grande maîtrise du cadre. Chez les jeunes enfermés chez eux, souffrant d’une anxiété sociale majeure ou psychotiques, les séances par téléphone sont souvent de bien meilleure qualité que des séances “forcées” en présentiel ou même avec vidéo. Enfin, certains individus inhibés peuvent exprimer plus facilement leurs émotions à distance, car il n’y a aucune conséquence concrète.

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Le microbiote intestinal varie d’un individu à l’autre et s’installe de façon progressive au cours des premières années de la vie en fonction de facteurs environnementaux (mode de naissance, allaitement, antibiotiques, alimentation…). Le microbiote intestinal des patients allergiques est différent de celui des individus non allergiques et cela avant même l’apparition de l’allergie.
Il existerait une fenêtre d’intervention entre l’âge de 3 et 6 mois qui permettrait de modifier cette dysbiose et le devenir de la santé du patient, à l’aide de pré-/pro-/symbiotiques en prévention primaire de l’allergie ou dans un objectif d’accélération de la guérison.

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La sclérose en plaques (SEP) est une maladie démyélinisante rare du système nerveux central chez l’enfant, pouvant entraîner des répercussions psychosociales et/ou académiques importantes si elle n’est pas traitée rapidement. De nouveaux critères de la SEP de l’enfant ont été validés récemment et les résultats des nouveaux essais cliniques ont élargi les possibilités thérapeutiques, permettant ainsi un diagnostic et une prise en charge précoce.

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Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique a été décrit pour la première fois il y a un siècle. Les progrès de la médecine ont remis en question la relation de causalité entre hypertrophie ganglionnaire et douleurs abdominales, ouvrant le débat sur la taille d’un ganglion normal.
Si l’on sait que, dans certains cas, une inflammation ganglionnaire douloureuse directe par un virus respiratoire est possible, le diagnostic repose sur un faisceau d’éléments et sur l’élimination de causes organiques, avec en premier lieu l’appendicite. Le diagnostic d’adénolymphite mésentérique primaire recoupe vraisemblablement différentes infections virales bénignes, mais sa connaissance et sa reconnaissance peuvent permettre au clinicien de progresser dans le labyrinthe étiologique que représentent les douleurs abdominales de l’enfant.

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Les leucémies aiguës sont la première cause de cancer chez l’enfant et représentent près de 30 % de la totalité des cancers pédiatriques. Les progrès réalisés au cours des 50 dernières années ont conduit à une amélioration exceptionnelle du pronostic de ces pathologies autrefois incurables. Les protocoles actuels permettent d’atteindre une survie globale de l’ordre de 90 % pour les leucémies aiguës lymphoblastiques.
Ces succès ne doivent pas faire oublier que des progrès doivent encore être obtenus, notamment dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes mais également dans les leucémies aiguës des nourrissons. L’enjeu principal demeure cependant la prise en charge des rechutes, cette dernière doit passer par le développement de thérapies innovantes s’appuyant nécessairement sur l’identification de nouvelles cibles révélées par l’essor et le perfectionnement des techniques de
biologie moléculaire.

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Les difficultés d’alimentation du nourrisson ou jeune enfant sont des motifs récurrents de consultation chez le pédiatre. La plupart du temps passagères, elles peuvent cependant se pérenniser lorsqu’elles s’accompagnent de facteurs de risque cumulatifs. Lorsqu’à une situation alimentaire fragile s’ajoute une histoire médicale compliquée, une allergie aux protéines du lait de vache ou un reflux gastro-œsophagien sévère, on comprend l’impact direct à la fois sur la croissance et le développement du bébé mais aussi sur toute la structure familiale.
En tant que premiers recours face à ces difficultés, il est essentiel que les pédiatres et médecins généralistes qui suivent ces patients puissent connaître et repérer les signes d’alertes des troubles alimentaires pédiatriques, pour orienter au mieux vers une équipe pluridisciplinaire si nécessaire. Il est aussi primordial de débuter dès la rencontre un accompagnement de ces familles avec des pistes et conseils adaptés, pour éviter d’ancrer certains comportements peu porteurs. L’accompagnement parental et le travail en pluridisciplinarité seront la clé d’un repérage et d’une prise en soin optimale de ces jeunes patients pour éviter de pérenniser des troubles alimentaires.

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La carence en calcium est fréquente à l’adolescence. Elle est multifactorielle, intégrant des aspects liés au mode de vie. Les besoins en minéraux augmentent du fait du pic de croissance pubertaire et du pic de masse osseuse. Une carence en vitamine D amplifie la carence nutritionnelle en calcium.
Une carence calcique sévère peut générer des fractures dont il est difficile d’apprécier l’incidence réelle, car cette période expose aussi à une fragilité osseuse transitoire dite “physiologique”. Celle-ci est liée à une résorption accrue et à une porosité corticale temporaire, la carence calcique et la réaction parathyroïdienne qui en découlent contribuant à l’amplifier. Il existe aussi un découplage temporel entre la croissance osseuse et la minéralisation lors de l’adolescence. Des fractures répétées doivent faire envisager une carence calcique et/ou en vitamine D mais aussi une pathologie constitutionnelle sous-jacente. Un apport calcique suffisant facilite l’acquisition d’un pic de masse osseuse optimal.

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La vitamine D joue un rôle majeur dans la croissance et la qualité osseuse, mais a également des effets bénéfiques systémiques. Les recommandations de la Société Française de Pédiatrie publiées en 2012 proposent une supplémentation des enfants de 0 à 18 ans. Cependant, certains éléments permettent de penser qu’en 2020, ces recommandations pourraient être améliorées.
L’objectif de cette mise au point est de présenter les arguments en faveur d’une évolution des recommandations, en gardant bien évidemment en tête que la supplémentation en vitamine D a pour objectif de limiter les rachitismes carentiels et d’optimiser le pic de masse osseuse, qui sont deux objectifs prioritaires en termes de santé publique. Même si les recommandations vont probablement être amenées à évoluer prochainement, il n’empêche qu’elles restent pour l’instant valables…

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Les traumatismes de cheville sont un motif de consultation fréquent. Le plus souvent, il s’agit d’entorses bénignes. D’autres lésions peuvent cependant être rencontrées (entorse grave de cheville, décollement épiphysaire de l’extrémité inférieure de la fibula, fracture de l’extrémité distale du tibia ou lésion du dôme du talus). Toute la difficulté est de repérer l’entorse grave, beaucoup moins fréquente, qui va nécessiter une immobilisation plâtrée rigoureuse. La récidive d’entorse doit faire rechercher une coalition du tarse.
Le traitement repose sur l’immobilisation non stricte en cas d’entorse bénigne et sur l’immobilisation par botte en cas d’entorse grave ou de décollement épiphysaire de la fibula distale. Une rééducation proprioceptive est souhaitable afin d’éviter les récidives.

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