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Et ce mot est…

“Enseigner les enfants. La méthode ne suffit pas s’il lui manque quelque chose”, écrit Daniel Pennac* :
– C’est un gros mot ?
– Pire qu’“empathie” ?
– Sans comparaison. Un mot que tu ne peux absolument pas prononcer dans une école, un lycée, une fac ou tout ce qui y ressemble.
– Si tu sors ce mot en parlant d’instruction, tu te fais lyncher. 
– …
– Et ce mot est ?
– L’Amour.”

Revues générales
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Les allergies alimentaires augmentent dans le monde et il n’est pas rare, de nos jours, de voir des enfants en ayant plusieurs. Certains aliments ont des épitopes allergéniques similaires, ce qui explique certaines sensibilisations multiples et les allergies croisées. Les allergies alimentaires croisées les plus répandues concernent les laits de mammifères (vache, brebis, chèvre), l’arachide et les légumineuses, certains fruits à coque, certains pollens et végétaux, etc.
L’interprétation des IgE spécifiques anti-recombinants permet de mieux comprendre les polysensibilisations et de prédire la sévérité des allergies. L’objectif de la démarche allergologique est de limiter les évictions alimentaires aux seuls aliments auxquels le patient est réellement ou très probablement allergique.

Revues générales
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Cet article évoque d’abord la dysphorie de genre (DG) chez l’enfant non pubère, qui en général s’amende avant l’adolescence.
La DG chez l’adolescent est bien différente et pose des problèmes majeurs. En effet, l’intensité de la souffrance de ces jeunes est indéniable. Les critères diagnostiques de la DSM-5 (American psychiatric association) sont précis, mais restent basés sur le désir, le vécu et la conviction subjectifs de l’individu d’appartenir à l’autre genre que celui qui lui a été assigné à la naissance.
Leur prise en charge par le “Dutch protocol” qui les amène à la transition vers le genre ressenti est classique. Cependant, les controverses passionnées qui existent depuis longtemps sur ce sujet sont majorées depuis quatre ou cinq ans par l’augmentation rapide de la fréquence des demandes d’adolescents, principalement des filles, souvent avec des comorbidités psychiatriques importantes, mais réticents à toute prise en charge psychiatrique et psychologique. Quelques pistes sont proposées aux pédiatres.

Revues générales
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La prévention des infections à virus respiratoire syncytial (VRS) est d’importance fondamentale puisque ce virus représente encore un enjeu important d’un point de vue clinique et de santé publique pour les enfants et notamment les plus fragiles. La pandémie de COVID-19 n’a pas éliminé les épidémies à VRS et il y a des raisons de nature épidémiologique, biologique, économique/sociale et psychologique pour protéger le maximum d’enfants contre le VRS en utilisant l’immunisation passive.
Dans cet article sont décrits ces raisons et les enjeux pour promouvoir l’immunisation à la lumière de la littérature récente et particulièrement des recommandations européennes.

Revues générales
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Outre ses conséquences à court terme, cette revue s’intéresse aux éventuelles conséquences à moyen et long-terme d’une infection à VRS du jeune enfant. L’association avec un asthme du nourrisson ou un asthme de l’enfant a été démontrée par plusieurs études, avec une augmentation du risque en cas d’épisode initial sévère ayant nécessité une hospitalisation. Cependant, l’intérêt des prophylaxies anti-VRS actuellement disponibles sur les conséquences à long terme du VRS reste controversé. D’autres conséquences à long terme, plus rares mais parfois sévères, de l’infection à VRS, sont discutées ici, telles que l’altération de la fonction respiratoire ou le développement d’une atteinte bronchique chronique comme la bronchiolite oblitérante post-infectieuse.

Revues générales
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Le virus respiratoire syncytial (VRS) est une cause importante d’infections des voies respiratoires en pédiatrie. On estime que les deux tiers des nourrissons sont infectés par le VRS au cours de la première année de vie et c’est l’une des principales causes de bronchiolite du nourrisson dans les pays développés et cause de décès dans ce groupe d’âge dans le monde. Les protéines de surface G et F ont un rôle important dans la pathogénicité du virus. L’identification des anticorps neutralisants contre les protéines F et G et des anticorps inhibiteurs de fusion contre certaines formes de la protéine F ont permis des avancées considérables dans le domaine de la prévention et le traitement de cette infection avec la promesse de l’arrivée sur le marché de nouveaux anticorps monoclonaux, des vaccins et des antiviraux.
La surveillance de cette infection n’est pas systématique. Les données fournies par l’ECDC sont issues d’une surveillance hétérogène et discontinue, utilisant des outils non-standardisés et dans les conditions où le diagnostic virologique n’est pas recommandé. La mise à disposition d’un vaccin est l’une des priorités de l’OMS, ce qui justifie une surveillance plus renforcée.

Revues générales
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Le syndrome multi-inflammatoire pédiatrique post-Covid-19 est une nouvelle entité décrite en 2020 chez les enfants et adolescents récemment contaminés par le coronavirus SARS-COV-2.
Sa gravité est essentiellement liée la survenue possible de troubles hémodynamiques sévères, d’une pancardite, d’une dysfonction systolique du ventricule gauche et d’une dilatation des artères coronaires. Contrastant avec la gravité initiale, sous l’effet du traitement médical, l’évolution est rapidement favorable avec récupération complète dans la majorité des cas.
La surveillance cardiologique consiste à répéter de façon rapprochée l’examen clinique, le monitorage hémodynamique, l’ECG et l’échocardiographie pendant la phase aiguë afin de vérifier la disparition progressive des anomalies cardiovasculaires (CV) initiales. Après le retour à domicile du patient, la surveillance cardiologique a pour but de s’assurer de l’absence de séquelles cardiaques à distance de la période aiguë. Un contrôle cardiologique est recommandé à 4-6 semaines d’évolution, à répéter en cas d’anomalie persistante. La place de l’IRM cardiaque n’est pas encore bien définie : systématique pour dépister les patients avec myocardite, ou ciblée uniquement sur les patients les plus graves et ceux qui conservent une dysfonction cardiaque après la période aiguë.

Billet du mois
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Aux alentours des années 1960, plusieurs auteurs avaient évoqué les contours d’un syndrome du pédiatre “désenchanté, fatigué, désabusé”. En 1977, Pierre Royer décrivait le syndrome du Pédiatre inquiet1 (pédiatres trop nombreux, diminution de la natalité, avenir imprécis des consultations pour enfants…) tout en évaluant comme raisons d’espérer des réajustements possibles d’équilibres selon des systèmes très variables au gré des ressources humaines, des coûts des dépenses de santé et des moyens devant leur être accordés.

Analyse bibliographique
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La prise en charge thérapeutique des adolescents obèses repose sur un régime alimentaire restrictif pouvant être associé à une activité physique régulière. Les résultats sont souvent modestes pour cette population qui a du mal à maintenir les efforts dans la durée. Quelques traitements pharmacologiques (topiramate, orlistat, liraglutide) ont déjà été essayés chez les enfants de plus de 12 ans avec des résultats limités. Le sémaglutide est un analogue du GLP1 qui entraîne une perte de poids en diminuant l’appétit par une action au niveau des centres cérébraux de régulation de la prise alimentaire. Chez les adultes obèses ou en surpoids, ce traitement administré par voie sous-cutanée (SC) toutes les semaines permet une perte de poids et améliore les facteurs de risque cardiométaboliques.

Analyse bibliographique
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Plusieurs études ont montré que l’exposition prolongée aux écrans était associée à des troubles du sommeil, une moins bonne estime de soi et de moins bonnes performances scolaires chez l’enfant et l’adolescent. Plus l’exposition est précoce au moment des connexions synaptiques, et plus le développement cognitif pourrait être altéré. Ceci est suggéré dans quelques études pédiatriques mais sur des périodes d’observations courtes.

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